A savoir !! Le Tribunal peut faire remonter la date de cessation de paiement et jeter un regard critique sur la gestion passée.
Le dirigeant doit s’obliger à agir dans l’intérêt de l’entreprise et veiller à s’écarter de tout dérapage de gestion.
En cas d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, un travail d’explication sur l’origine des difficultés conduit à un retour sur la gestion passée.
La fixation de la date de cessation des paiements par le Tribunal devient alors déterminante pour la qualification des actes de gestion du dirigeant.
Le Tribunal peut faire remonter la date de cessation de paiement jusqu’à 18 mois avant l’ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire (art L 631-8 du code de commerce).
Certains actes de gestion pourraient alors apparaître fautifs dès lors qu’il serait considéré que
ou, alors que l’entreprise connaissait des difficultés, ces actes ont eu pour effet de
Ce regard critique porté, a posteriori, sur la gestion de l’entreprise reçoit un traitement spécifique par le Tribunal.
Si ces faits sont caractérisés, le Tribunal pourra sanctionner le dirigeant de l’entreprise fautive ainsi que les parties associées.
D’autres actes, réalisés postérieurement à la date de cessation des paiements (pendant la période « dite suspecte ») pourraient être annulés.
Savoir, c’est se donner la possibilité de prendre les bonnes décisions.